Décès de Dick Rivers - Hommages -

Photo choisie par la famille pour figurer derrière le cercueil lors de la cérémonie religieuse d'obsèques du 02 mai à St Pierre de Montmartre.


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"Petit Journal Montparnasse" octobre 2002
Établissement qui se nomme désormais "Le Jazz Café Montparnasse" et où se déroulera le 07 juin prochain une soirée hommage "Chats Sauvages " et "Dick Rivers" parrainée par Willy Lewis et animée par Chris Agullo et ses musiciens .

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Pub - c’est un WANGLER et il vous va si bien  -


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T’aurais quand même pu attendre encore un peu pour faire ce voyage sans retour.....Love you -


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Propos recueillis par Serge Sicboz : "Ode à Dick" signé de monsieur Philippe Labro (2012). Journaliste, écrivain, parolier (Johnny Hallyday, Jane Birkin, Dick Rivers), réalisateur de films, homme de radio(s) (Europe 1, RTL), présentateur TV (iTELE, C8...),
« Dick fait partie de la génération Hallyday, Mitchell et quelques autres. Il a joué et joue toujours un rôle important au sein du rock ‘n’ roll français. A sa manière, avec son talent, sa personnalité et le contenu de son répertoire, il a contribué sans aucun doute, à ce que le rock se francise. Par contre, Dick Rivers n’appartient pas au rêve américain, ce rêve américain ce sont les américains eux-mêmes qui nous le proposent. Dick n’a fait que traduire le rêve américain des français, par sa musique, par son pseudonyme emprunté à un film d’Elvis, par sa connaissance du rock, du country and western et par sa connaissance des Etats-Unis. Il a ainsi contribué à instruire les français sur la culture américaine. Dick est un copain, on se connait depuis toujours, on a dû se connaitre lorsque je dirigeais RTL. Il m’a un jour proposé d’écrire l’adaptation française de ‘Always On My Mind’ d’Elvis Presley, j’ai alors essayé de lui écrire le meilleur texte possible et ça a donné ‘T’avoir Perdue’. Et notre collaboration s’est arrêtée là, car malheureusement j’ai mille autres activités et mon métier principal n’est pas d’être parolier. Même si au début des années 70, étant à l’époque moins sollicité et moins en charge de responsabilités, j’ai été très proche de Johnny pour qui j’ai écrit de nombreuses chansons. J’aurai peut-être pu ou peut-être dû en écrire d’autres pour Dick… Mais avec Dick se fut une rencontre d’amitié, d’amour commun pour un certain type de musique et de volonté de faire quelque chose de beau. Mais parfois une seule chanson suffit pour sceller une bonne collaboration avec quelqu’un qu’on aime. Dick est un homme adorable qui m’appelle tous les ans pour me souhaiter un joyeux Noël ou une bonne année ou pour me souhaiter mon anniversaire. Avec Dick nous avons un autre point commun, c’est que nous sommes de la même région de Montauban – Pompignan (région d’adoption pour Dick étant niçois d’origine). J’ai pour Dick beaucoup d’affection et de respect car voilà un artiste qui s'est choisi une ligne de conduite, un ton, un style, un look et qui s'en n’est jamais écarté. Et malgré son indéniable talent, dans certains univers, certains ont été un peu injustes et ironiques à son égard. Or Dick a survécu, il a duré beaucoup plus longtemps que d'autres et il dure encore. Et lorsque l'on dure aussi longtemps, c'est qu'il y a une raison... »
Philippe Labro


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Critique Olympia 1973 (presse musicale du 16/05/1973)


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Propos recueillis par Serge SCIBOZ interview de l'incontournable photographe de la scène rock nationale et internationale qui avait réalisé pour Dick la superbe pochette de la compil' "Very Dick".
"Dick Rivers" un nom qui claque dans le panorama des années 60, comme un ou une mustang au soleil couchant.
Je n'étais pas très fou de la scène rock banane de ces années là, faut dire que j'avais 8 ans en 1960, mais j 'arrivais à twister le blues dans le salon orange de mes parents. Les années yéyé, c'était déjà ça et mieux que rien… Il y avait les Chats Sauvages, les Pirates, les Chaussettes et Hallyday, etc... Des noms assez franchouillards ! Moi, j 'étais plus près de Ronnie Bird et Vince Taylor, frenchy version bad boys en gueulant plus tard 'ou va-t-elle?' sur ma Motobécane orange phare rond et selle biplace. 40 dans les descentes, donc le Dick de l' époque , j ai zappé. Je suis passé a coté du Golf Drouot, du Bus Palladium, etc ... trop jeunot ! Je me suis rattrapé plus tard quand EMI m'a proposé de le shooter pour une compil digne de son nom "VERY DICK" ! Dick a toujours su jouer la distance avec lui-même et de se moquer de lui, avec une certaine dérision, voire une autodérision. Donc je devais avoir dans un coin de mon cerveau l'ambiance blousons noirs et cran d'arrêt des années 60... J'ai proposé à EMI que mon concept d'images soit de le shooter en train de se raser avec un rasoir pliable à l'ancienne, torse nu et serviette blanche sur les épaules. Pour cela, j'installais dans mon studio un plexi miroir troué d'où sortait mon objectif. Dick pouvait se raser de près en se regardant et n'était pas perturbé par l' appareil photo. Puis je l' ai croisé plus tard avec mon ami Patrick COUTIN, qui aime regarder les filles et qui réalisait a l'époque des albums comme ceux de Dick et des Wampas, etc...
Quelques années ont passé et on m'a de nouveau sollicité plus tard pour une autre séance avec Dick, toujours dans un concept imagé. Dick de part son image et son charisme attire la mise en scène. Je suis resté sur l 'agressif et le rock and roll en réalisant une image de lanceur de couteau avec cible en spirales et en amorce une fille blonde lançant les fameux couteaux sur ce pauvre Dick collé a la cible. "AUTORIVERS" en était le titre de l'album. On dirait MDR de nos jours ! J'aime Dick Rivers ! Pour l'anecdote, en 1997 la compil' "VERY DICK" était certifiée disque d 'or pour plus de 1000000 exemplaires vendus et à l'époque, Dick a offert généreusement a chaque participant de cette aventure, le disque d'or en question! Rarissime pour un photographe. Respect Dick !"
Pierre Terrasson (2012)

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Piqûre de rappel : Le 07 juin soirée hommage à Dick un remember Chats Sauvages [
Pensez à réserver les amis 
Paris Jazz Café Montparnasse /
13 rue du Commandant René Mouchotte, 75014 PARIS
RÉSERVATION Conseillée pour diner ( entrée libre pour boire un verre )
Contact- au 01 43 21 58 89
L'établissement est ouvert du lundi au samedi de 18h30 à 2h.

Édité en avril 2006 par "Le Pré aux Clercs"  Dick Rivers « Rock'n'Roll Récit » avec la collaboration de Allan Penniman & Mary Anderson photo couverture Jérôme Macé -

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