Johnny et son ami Michel Maiffret - Nice -

Ils s'étaient connus adolescents. Sont restés proches pendant une bonne décennie. Et ne se sont jamais vraiment perdus de vue. Michel Maiffret, gérant d'Opéra Plage, à Nice, raconte ses belles années Johnny
De belles années. Les plus belles peut-être. Celles de l'insouciance et des expériences. Michel Maiffret, 73 ans, avait douze ans. Sa famille tenait déjà une institution de la promenade des Anglais, Opéra Plage. Un adolescent du même âge venait régulièrement s'y régaler d'un pan bagnat de sa grand-mère.
« Il était tout jeune lorsqu'il a commencé à fréquenter l'établissement avec son oncle et sa tante, qui l'élevaient. Lee et Desta. Lui était Américain, elle d'ascendance iranienne. Tous deux étaient des artistes de cabaret qui faisaient la saison sur la Côte, vivant alors dans un meublé situé derrière les Galeries Lafayette. Tout gamin, Jean-Philippe, qui ne s'appelait pas encore Johnny, faisait le tour des casinos et des music-halls pour chanter un titre avec eux, habillé en cow-boy. »…


À Nice, son ami, son fief, son bureau et sa cantine -

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Le jour où Johnny est devenu rugbyman - :heartpulse:
Depuis ses douze ans, Jean-Philippe (pas encore Johnny Hallyday) passait les saisons d’été à Nice lorsqu’il accompagnait sa tante et son oncle artistes de cabaret. "Sa maison était sa plage" raconte son ami d’enfance [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Maiffret dont la famille gérait "l’Opéra Plage". "C’était un grand sportif et je l’emmenais au rugby" poursuit celui qui a été le premier international junior du club au poste de pilier.
"En 1963, Jean-Philippe devenu Johnny vient participer à un entraînement sans prévenir. Une foule de voitures suit Johnny qui conduit une Triumph TR3 et qui était venu me chercher". Il enfile le maillot bleu et or. C’est peut-être la seule fois de sa vie qu’il a enfilé un short de rugby. S’il avait continué, il aurait fait un bon troisième ligne. A l’issue, il file à la douche en toute humilité avec les niçois. Un groupe de filles réussit à rentrer dans le vestiaire.
Heureusement, l’entraîneur Puech arrivé de Périgueux pour occuper un poste aux impôts de Nice a remis de l’ordre. Mais à l’extérieur, les filles s’accrochent à la voiture de Johnny, c’était de la folie. On n’a jamais vu autant de monde au stade qui s’appelait Saint-Augustin à l’époque (proche de l’aéroport de Nice). Aujourd’hui plus aucune fille ne s’accroche à notre voiture s’amusent Henri Luis et Jean-François Bianchi.
Henri Luis était talonneur du Rugby Club Niçois (nom de l’époque) et garde du corps quand Johnny était en concert à Nice. Aujourd’hui, il est le "vidéo" du Stade Niçois.


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