Vacances et tourisme

Samedi, les Amis Grésignols se sont réunis pour l'entretien des trois dolmens du domaine communal sur les six existants. Plantées sur le causse, au lieu dit «Le Pech», ces tombes collectives sont bâties avec de grandes dalles calcaires, mais beaucoup de pierres les constituant ont été pillées au cours des siècles. Ces édifices mégalithiques, datant de moins 2 500 ans, font partie du circuit des Rennes (PR 9). Le parcours de 5,4 km (3 heures), avec de nombreux panneaux explicatifs, permet aussi de découvrir les abris sous roche habités temporairement par les chasseurs-cueilleurs magdaléniens entre moins 15 500 et moins 10 500. Ces quatre abris, dégagés lors de l'aménagement de la ligne de chemin de fer (1854-1858), ont une renommée internationale pour les exceptionnelles sculptures ou gravures sur os et pierre qui y furent trouvées. La plus connue est le propulseur en bois de renne représentant un cheval bondissant qui se trouve au musée de Saint-Germain-en-Laye, d'autres sont au British Museum ou dispersées. Le Montalbanais Victor Brun entreprendra des fouilles dans des conditions plus rigoureuses à partir de 1864. Il découvrira, à l'abri Lafaye, le squelette d'un humain anatomiquement moderne, la dame de Bruniquel. Bien que ce soit avant le célèbre homme de Cro-Magnon, l'âge magdalénien des restes (moins 13 500 ans) fut controversé, et les fossiles d'homme moderne prirent le nom du voisin périgourdin. La randonnée culturelle sera complète avec la visite des deux salles consacrées à la Préhistoire au château jeune.

Ce chemin a été créé à l'initiative des Amis Grésignols, de leur président, du maire et des institutions régionales. Mention particulière à Edmée Ladier à qui Bruniquel et cette vallée doivent tant, notamment pour ses travaux et fouilles de l'abri Gandil, devenu un site de référence pour le magdalénien inférieur.

La journée s'est terminée convivialement par une saucisse party et des mets partagés sortis du panier.

La Dépêche du Midi

Les prescripteurs de tendances touristiques de Lonely Planet ont établi leur classement 2015 des meilleures destinations européennes. La destination placée en tête cette année abrite une population de 18.000 habitants...
Akureyri, capitale du nord de l'Islande, a été choisie par Lonely Planet "pour son atmosphère combinant douceur de vivre et frénésie urbaine".


Si Reykjavik reste la ville islandaise la mieux connue des touristes, Akureyri fait office de camp de base idéal pour l'exploration des vastes étendues, des villages de pêcheurs, des cascades, des glaciers et autres volcans de cette région nordique.

L'avant-poste islandais est aussi le théâtre de manifestations culturelles hivernales et offre des spots de choix aux adeptes du ski, comme le rappelle Lonely Planet.

Depuis quelques années, l'Islande séduit les globetrotteurs grâce à des campagnes multisupports inventives, tandis que les éruptions volcaniques médiatisées et le tournage de séries à succès comme "Game of Thrones" offrent au pays une autre forme de publicité.

Leipzig en Allemagne et les Açores au Portugal complètent le top 3.

On note l'absence de la France et du Royaume-Uni.

Dans d'autres catégories, le Kent en Angleterre a été élu meilleure destination européenne pour les familles tandis que Jaz Beach dans le Monténégro remporte le titre de plus belle plage.

Voici les 10 meilleures destinations européennes de 2015 selon to Lonely Planet :

1. Akureyri, Islande
2. Leipzig, Allemagne
3. Les Açores, Portugal
4. Malaga, Espagne
5. Belgrade, Serbie
6. Piémont, Italie
7. Bakou, Azerbaïdjan
8. Amsterdam, Pays-Bas
9. Tromsø, Norvège
10. Porto, Portugal