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Ohio Jacobacci 1961
Jean
- Messages : 48099
Date d'inscription : 09/12/2014
Localisation : Issoire
Jean- Messages : 48099
Date d'inscription : 09/12/2014
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1961 OHIO JACOBACCI
Fin des années 50 : le rock français connait ses premiers balbutiements.
Les guitares de qualité manquent, notamment les américaines, onéreuses et de fait introuvables à l’époque. André et Roger Jacobacci, dans l’atelier de leur père Vincent, à Ménilmontant, se sont lancés depuis 1956 dans la fabrication de guitares électrifiées et sur-mesure, plus ou moins inspirées des modèles Gibson ou Fender.
En 1959, ils créent la Ohio. Dès lors, ils fournissent leurs premières guitares électriques aux groupes français : des Chaussettes noires d'Eddy Mitchell aux Vautours, des Pirates aux Chats Sauvages de Dick Rivers (qui refusent de jouer sur les mêmes guitares que leurs concurrents, et privilégient la Texas). Profitant de l’avènement des Yé-yés, leurs guitares deviennent dans les années 60 l'attribut indispensable du jeune Rock français émergeant.
L’Ohio est le fruit d’une collaboration entre le savoir-faire de Vincent, André et Roger Jacobacci pour la lutherie, la société RV (Radio Vidéo) de Steve (Stéphane) Brammer pour l’électronique, et le magasin de musique Major Conn pour la vente exclusive.
Elle est donc équipée d’un micro RV Tonemaster, et est distribuée sous la seule marque « Major ».
C’est la première guitare à corps plein française, plate et légère, « de forme très moderne » comme l’indique le catalogue Major.
Son manche vissé en bois est recouvert d’une touche en palissandre. Elle ne possède pas de cordier, les cordes entrant directement dans le corps, supportées par un chevalet en aluminium. La prise Jack se trouve sur la plaque de protection.
Guitare emblématique des années 60, l'Ohio est immortalisée par l’idole des jeunes Johnny Hallyday sur les pochettes de ses premiers 45 tours, et dans ses premiers scopitones.
Ici un modèle de 1961, légèrement différent de celui de Hallyday, avec une manche en aluminium, un liseré blanc sur le pourtour et la prise Jack sur le flanc.
Les guitares de qualité manquent, notamment les américaines, onéreuses et de fait introuvables à l’époque. André et Roger Jacobacci, dans l’atelier de leur père Vincent, à Ménilmontant, se sont lancés depuis 1956 dans la fabrication de guitares électrifiées et sur-mesure, plus ou moins inspirées des modèles Gibson ou Fender.
En 1959, ils créent la Ohio. Dès lors, ils fournissent leurs premières guitares électriques aux groupes français : des Chaussettes noires d'Eddy Mitchell aux Vautours, des Pirates aux Chats Sauvages de Dick Rivers (qui refusent de jouer sur les mêmes guitares que leurs concurrents, et privilégient la Texas). Profitant de l’avènement des Yé-yés, leurs guitares deviennent dans les années 60 l'attribut indispensable du jeune Rock français émergeant.
L’Ohio est le fruit d’une collaboration entre le savoir-faire de Vincent, André et Roger Jacobacci pour la lutherie, la société RV (Radio Vidéo) de Steve (Stéphane) Brammer pour l’électronique, et le magasin de musique Major Conn pour la vente exclusive.
Elle est donc équipée d’un micro RV Tonemaster, et est distribuée sous la seule marque « Major ».
C’est la première guitare à corps plein française, plate et légère, « de forme très moderne » comme l’indique le catalogue Major.
Son manche vissé en bois est recouvert d’une touche en palissandre. Elle ne possède pas de cordier, les cordes entrant directement dans le corps, supportées par un chevalet en aluminium. La prise Jack se trouve sur la plaque de protection.
Guitare emblématique des années 60, l'Ohio est immortalisée par l’idole des jeunes Johnny Hallyday sur les pochettes de ses premiers 45 tours, et dans ses premiers scopitones.
Ici un modèle de 1961, légèrement différent de celui de Hallyday, avec une manche en aluminium, un liseré blanc sur le pourtour et la prise Jack sur le flanc.
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